J'ai eu du nouveau. La maman devait m'appeler hier. J'ai stressé toute la journée, mon nez dans les bouquins d'anglais. Finalement elle a envoyé un mail en fin de journée en y joignant sa lettre de "Dear au pair". Voilà ce qu'il en est :

 

Il s'agit de s'occuper de leur petit Victor, né au mois d'Août. Un bébé, c'est minuscule, c'est fragile, mais aussi tellement mignon. Jusque là, tout va bien. Ca se corse après. Il faut aussi s'occuper du chien, membre à part entière de la famille. Il faut le promener deux à trois fois par semaine, à 8h du matin, dans le parc à côté de la maison. Ce qui est agréable de leur point de vue, c'est qu'à cette heure là, les propriétaires de chiens ont l'habitude de se retrouver. Super. Une autre précision importante, c'est qu'il n'y a pas de TV chez eux. Au premier abord, je me dis ce n'est pas grave, j'ai fait sans à Paris. Mais au second abord, hey je serai dans un pays étranger, avoir un fond musical langagier est à mon avis un outil indispensable pour progresser dans la langue. Autre bémol. Ils n'écoutent que de la musique classique. Ils aiment le calme et le repos dans la maison. Je me vois bien leur mettre du Dimmu Borgir à faire péter les enceintes que je n'ai pas d'ailleurs ; quoi que il y a de beaux morceaux classiques dans Stormblast.

 

Voilà où j'en suis. Je ne sais pas quoi répondre. Ce n'est pas l'image que j'avais de la fille au pair aux Etats-Unis. Seule dans une maison, avec un bébé au gazouillement universel et Baby le chien, isolée du reste du monde. Avec pour contacts extérieurs, les propriétaires des chiens du quartier.

 

Ah et j'oubliai, ils ont "perdu" leur ancienne au pair... (suicide? dépression?)